Dans une note adressée le 28 mars dernier au conseil de ministre pour examen, le ministre de l’économie Jean Marie Kalumba a formulé quelques propositions quant aux actions urgentes qui doivent être menées par le gouvernement pour maîtriser les effets induits par la forte volatilité des cours mondiaux du pétrole.
Selon Jean Marie kalumba qui venait d’être déchu par l’assemblée nationale il y a quelques jours avant la signature de cette note, “le niveau du prix à la pompe est largement inférieur à son niveau réel et écart entre les deux se creuse chaque jour en fonction des fluctuations des cours du prêt rôle brut”.
Selon cette nouvelle structure des prix, le litre d’essence par exemple devrait se situer à 3.485 FC dans la zone d’approvisionnement ouest, contre 2095 FC, soit un accroissement de 1390 FC (66%); de 2495 FC à 3191 FC dans la zone Sud ; de 2450 FC à 3.420 FC dans la zone Est.
En ce qui concerne le Gasoil, il passera de 2.085 FC à 3896 FC dans la zone Ouest, soit un écart de 1.811 FC; de 2490 FC à 3032 FC dans la zone Sud et de 2400 FC à 3284 FC dans la zone Est.
Un ajustement par paliers
Il s’agit d’une option alternative visant à se rapprocher le plus possible des prix en atténuant les effets d’entraînement sur le plan économique et social. Elle consiste en trois ajustements progressifs accompagnés du maintien et des charges des logisticiens à 95% et du FONER à 5%, et à l’ouest.
Selon la note du ministre déchu, cette option a l’avantage de réduire le rythme de formation des nouvelles créances au titre des pertes et manques à gagner, jusqu’à les éliminer lorsque le prix à la pompe aura atteint son niveau du marché. Une option qui devrait s’accompagner de la certification régulière des pertes.
La nouvelle structure des prix est applicable dans trois palier, jusqu’à fin mai 2022.