Ce 5 juillet 2025 restera gravé dans les mémoires des habitants d’Uvira, une ville de la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo.
En effet, l’après-midi de ce jour-là, un événement tragique s’est produit, bouleversant la vie paisible de cette ville : le capitaine des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) a abattu le coordonnateur de la cellule de communication du gouverneur Jean Jacques Purusi, monsieur Lungele Mbiso.
Selon les informations fournies par la société civile locale, l’incident s’est produit aux alentours de 15h dans l’avenue Kasavubu.
Le capitaine a tiré sur le coordonnateur, qui était en charge de la communication du gouverneur, avant de prendre la fuite. Malheureusement, il a été lynché par la population en colère dans l’avenue Tupendane.
Kiza Tiniko, président des jeunes d’Uvira, confirme cette nouvelle choquante : » Il y a un capitaine qui a tiré sur le coordonnateur de la cellule de communication du gouverneur aux environs de 15h20.
En colère, la population a lynché ce militaire et il est également décédé. » Plusieurs autres sources ont confirmé cet incident tragique, soulignant que le drame s’est déroulé près du gouvernorat et que le militaire a jeté son arme avant d’être poursuivi par la foule en colère.
Depuis la prise de la ville de Bukavu par l’AFC/M23, Uvira est devenue la capitale provinciale du Sud-Kivu, où séjournent le gouvernement, l’assemblée provinciale et leurs animateurs. Cette tragédie vient alors ébranler le calme apparent de la ville et réveille les traumas liés aux violences passées.
Les circonstances précises de cet incident ne sont pas encore connues, mais il est évident que cela témoigne d’une tension palpable dans cette région de la RDC.
Les habitants vivent dans la crainte constante des conflits armés et sont souvent les premières victimes des affrontements entre les différentes factions militaires.
Cet événement tragique soulève également des questions sur la sécurité des dirigeants locaux, alors que le gouvernement et les forces armées ont la responsabilité de les protéger.
La situation sécuritaire dans la région doit être examinée de près et des mesures doivent être prises pour prévenir de tels drames à l’avenir.
En attendant, la population de la ville d’Uvira est ensemble état de choc et en deuil de deux vies perdues. La perte d’un individu est déjà dévastatrice, mais la perte de deux personnes en un seul événement est d’autant plus tragique.
Nos pensées vont aux familles des victimes et à toutes les personnes touchées par ce drame.
GM