L’insécurité a repris de plus belles, dans la ville de Lubumbashi. Plus de nuit sans que des cas de cambriolage massif ne soit signalés. Les bandits opèrent en homme libre, menacent la population d’appeler le secours où qu’elle veuille. La situation sécuritaire à Lubumbashi se dégrade au fil des jours, après un semblant d’accalmie observé il y a quelques semaines.
C’est désormais avec la peu au ventre que les Lushois passent leur nuit. Dans certaines contrées de la ville, les jeunes ne dorment même plus, ils veillent chacun chez soi en raison du couvre-feu, pour « sécuriser les leurs. La police et les autorités provinciales ont tout tenté pour maîtriser la donne, des efforts qui n’ont jusqu’ici produit aucun fruit.
Depuis le début de cette semaine, la presse audiovisuelle locale relaye sans répit des reportages de vols armés, couplés à la criminalité. Dans la nuit de mardi à mercredi, les quartiers Kalubwe, dans la commune Lubumbashi, Hewa Bora et Kassapa dans la commune Annexe, et bien d’autres ont été visité par des bandits armés qui ont emporté plusieurs biens de valeur comme toujours.
Si l’on a a déploré aucun cas de meurtre dans ces opérations, il faut signaler qu’une femme a été poignardée à son épaule gauche par des malfrats, qui insistaient à ce qu’elle leur remette de l’argent. Ils ont menacé de violer ses filles et de la tuer. Elle a dû ses 115$ et 70.000 FC, ses dernières économies.
C’est en vain que la population appelle souvent l’intervention de la police ou de l’armée associée dans la patrouille mixte. Les numéros verts donnés ne passent presque pas, d’après le témoignage d’une victime. Plusieurs jeeps, motos et téléphones et autres équipements ont pourtant été remis au Centre de Coordination des Opérations (CCO), mais rien ne semble aller…
Rédaction : Congoactu.net