La situation est difficile dans la société de transport en commun Transco, que personne en son sein ne veut relever, même du côté syndical.
On craint d’être ridicule, parce qu’on avait chassé l’ancien Dg (Directeur général) en croyant que le nouveau aller apporter des solutions. Et pourtant la société Transco demeure toujours en difficultés.
Pour l’heure, les agents ont totalisé trois sans être payés. La situation au sein de Transco s’est, d’ailleurs, empirée avec la construction des sauts-de-moutons à travers la capitale congolaise.
Les travaux de ces ouvrages, qui sont à la base des graves embouteillages pour le moment à Kinshasa, ne permettent aux bus Transco de mobiliser les recettes qu’il faut, et aussi permettre à la société de survenir à certains de ses besoins.
Aussi, cette société de l’État de transport en commun voit-elle son parc automobile baisse totalement, avec moins de 50 bus pour desservir la seule la ville province de Kinshasa.
Pour une société qui avait plus de 400 bus à son lancement, mais qui au départ de l’ancien Dg, parce que l’actuel est un intérimaire, ne disposait que de moins de 80 bus. C’est le DG intérimaire qui avait réussi à réhabiliter quelques bus pour atteindre le nombre de 180 bus. Mais depuis lors, ces bus, qui sont au-delà des dates de maintenance, ne cessent d’être déclassés.
Du côté de la Direction générale, on continue à attendre l’arrivée de 430 bus annoncée depuis plusieurs mois par le Gouvernement, juste après la prise du pouvoir du Président de la République Félix Tshisekedi. Une promesse qui tarde à se concrétiser.
Lukat / CONGOACTU