Alors que le rapport annuel du Bureau conjoint des Nations-Unies en RDC, publié en début de cette semaine sur la situation des droits de l’homme dans le pays de Félix Tshisekedi, salue les efforts consentis par le Gouvernement congolais pour la période de janvier à décembre 2019, bien qu’il ait encore des choses à recadrer, la situation dans les lieux de détention demeure très préoccupante.
Ce rapport déplore des cas de mort notamment dans la Prison centrale de Makala, à Kinshasa, et les conditions inhumaines liées au manque des nourritures et autres dans ces lieux de détention à travers le pays.
C’est un rapport qui contredit le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Célestin Tunda Yakasende, qu’il n’y a pas longtemps, avait réfuté en bloc la déclaration du député national Ados Ndombasi qui avait fait allusion à ces conditions déplorables des détenus notamment à la Prison centrale de Makala.
Ainsi, le dernier rapport du Bureau conjoint des Nations-Unies en RDC donne raison à cet élu de Kinshasa, membre de la plateforme politique de l’opposition Lamuka, qui avait qualifié cette prison centrale de Makala d’un “mouroir”.
Du côté du Gouvernement central, on avait promis de travailler pour améliorer les conditions dans les différents lieux de détention. Des réunions de certains membres du Gouvernement central, associés au Gouverneur de la BCC et autres, ont été tenues sous la direction du Premier ministre, le professeur Sylvestre Ilunga ilunkamba, sur la situation des lieux de détention. Des dispositions ont été prises et des recommandations formulées. Mais seulement, les choses ne semblent guère s’améliorer.
Lukat / CONGOACTU