Francine Muyumba n’est pas allée avec le dos de la cuillère pour fustiger la dernière sortie médiatique du Président de la République menaçant de dissoudre le Parlement au cas où l’Informateur à nommer n’arriverait pas à définir une nouvelle majorité en sa faveur. “Personne n’a peur d’aller dans l’Opposition”, affirme la sénatrice (PPRD), élue du Haut-Katanga, dans un Tweet.
Face à ces menaces proférées par le chef de l’État, Francine Muyumba préfère devenir opposante que participer à la dictature”. Pour la sociétaire du Front commun pour le Congo (FCC), elle indique que “notre peuple a besoin de la paix, le sang a beaucoup coulé”. Ainsi, elle jure de ne pas participer “à la destabilisation du Congo” tout en promettant de “s’opposer à des décisions incendiaires et inconstitutionnelles”.
Francine Muyumba est d’avis que “bâtir une nation forte passe par le respect des textes fondateurs. Les violer signifierait un recul”. Dans la foulée, la sénatrice rappelle : “nous avons consenti tant d’efforts pour mettre ce pays en marche, nous devons veiller au respect de nos textes. La constitution, rien que la constitution et rien d’autre”.
L’évolution de la situation politique actuelle n’impressionne guère l’ancienne présidente de la jeunesse africaine. Francine Muyumba considère que “le changement, c’est corriger les erreurs du passé et non faire pire sous prétexte de ce qui a été fait dans le passé. Il faut faire mieux, la dictature ne sauvera pas le Congo”.