” Quel avenir pour les enfants du monde ?”, est le nouveau rapport publié, mercredi 19 février 2020, par une Commission rassemblant plus de 40 experts de la santé de l’enfant et de l’adolescent venus du monde entier. Cette Commission a travaillé sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et de Thé Lancet.
Selon l’OMS, le constat de ce rapport, l’avenir de chaque enfant ou adolescent dans le monde est compris par la menace imminente que représente la dégradation écologique, les changements climatiques et les pratiques commerciales abusives qui poussent les enfants à la consommation d’aliments lourdement transformés issus de la restauration rapide, de boissons sucrées, d’alcool et de tabac.
Mme Hélène Clark qui co-présidente de la Commission a reconnu qu’au cours de vingt dernières années, il y a eu des améliorations dans la santé de l’enfant et de l’adolescent. Cependant, les progrès stagnent et devraient s’inverser.
” Les pays doivent transformer leur approche de la santé de l’enfant et de l’adolescent, pour garantir non seulement que nous nous préoccupons de nos enfants aujourd’hui mais aussi que nous protégeons le monde dont ils hériteront demain “, a-t-elle déclaré.
C’est grâce à un nouvel index mondial incluant 180 pays que le rapport a pu comparer les résultats pour l’épanouissement de l’enfant, en incluant des mesures de la survie et du bien-être de l’enfant, qui s’appuient sur la santé, l’éducation et la nutrition; de l’environnement durable, moyennant un indicateur relatif aux émissions de gaz à effet de serre; de l’équité, ou des écarts de revenus.
Parmi les recommandations formulées dans le rapport pour protéger les enfants, il s’agit notamment de mettre un terme aux émissions CO2 de toute urgence; de placer les enfants et les adolescents au centre de nos efforts pour parvenir à un développement durable; d’inciter tous les secteurs à élaborer de nouvelles politiques et à investir dans les domaines de la santé et des droits des enfants; d’intégrer la voix des enfants dans le processus de décision politique et de renforcer la réglementation du marketing commercial nocif au niveau national, en s’appuyant sur un nouveau protocole facultatif à la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.
TS | CONGOACTU