il avait aspergé d’essence la jeune femme de 33 ans dans sa voiture à Bully-les-Mines, dans le Pas-de-Calais, avant de l’enflammer.
La trentenaire, transformée en torche humaine, s’était extirpée du véhicule en feu. Un riverain, témoin de la scène, était venu porter secours à la victime avec une couverture. Cette maman de 4 enfants avait succombé une semaine plus tard à ses brûlures.
Le meurtrier était déjà bien connu des services. Son casier judiciaire comportait 12 mentions, dont deux condamnations pour violences conjugales sur sa précédente compagne, mère de ses trois enfants.
Il avait été remis en liberté le 29 juin 2020, soit quatre mois avant le meurtre. Il avait rencontré en août 2020 Sandy, qui était amoureuse de lui au collège.
L’accusé, qui avait maintenu la thèse de l’accident jusqu’au procès ouvert mardi, a fini par reconnaître jeudi que les preuves l’accablaient, tout en assurant n’avoir aucun souvenir.
« Tu m’appartiens, tu ne pourras jamais me quitter. Le jour où tu me quittes, je te crève » l’avocat général a rappelé ces paroles de l’accusé, prononcées peu avant la mort de sa compagne.
Jonathan Boillet a été condamné vendredi à 30 ans de prison, dont une peine de sûreté de 20 ans.
