Cela fait trois ans et demi que Fidèle Babala a été relâché par la CPI.
Mais, depuis son retour à Kinshasa, le bras droit de l’opposant Jean-Pierre Bemba (qui, lui, est toujours en détention) se fait discret. « Je fais attention à ne pas trop m’exposer, dit-il. Nous avons affaire à un pouvoir très violent. » Sa condamnation à six mois de prison pour « subornation de témoin » (confirmée en appel le 8 mars) l’a également échaudé : la CPI l’a sanctionné pour avoir tenté d’influencer des personnes qui s’apprêtaient à témoigner contre son mentor.
Jeune Afrique