La problématique du changement de la constitution par le Président congolais Félix Antoine Tshisekedi à Mbandaka continue à diviser la classe politique, la société civile et l’église. Le cardinal Fridolin Ambongo s’est interrogé sur l’argent et le temps que les hommes politiques dépenses pour parler du changement de la constitution.
C’était au cous d’une célébration eucharistique de la solennité du Christ Roi et de l’univers, ce dimanche 24 novembre, au terrain de football de l’école Collège Saint Raphaël, où tous les jeunes catholiques de la ville-province de Kinshasa.
Dans son homélie, Fridolin est revenu sur la problématique du changement ou de la révision de la constitution, qu’il considère comme une pure distraction.
« En effet, comment comprendre que l’on passe du temps, que l’on dépense de l’énergie à discuter de l’opportunité ou non du changement ou de la révision de la constitution ? Comment, dans un pays, peut-on passer autant de temps, d’énergie et d’argent à débattre de ce changement constitutionnel ? » , s’interroge Fridolin Ambongo.
L’homme en soutane souligne que les hommes politiques ont abandonné la jeunesse à leur triste sort en s’intéressant sur…
« Au lieu de s’occuper de cette jeunesse abandonnée et de se soucier d’elle et de son avenir par des actions et des initiatives concrètes, bien réfléchies et planifiées, est-ce que c’est le changement constitutionnel qui va nous donner un avenir après la fin de nos études, qui va nous donner du travail, et qui va nous permettre de quitter Masina et d’arriver à Gombe à temps sans embouteillages ? » s’est-il interrogé.
Depuis l’annonce publique du changement de la constitution par le chef de l’État congolais Félix Antoine Tshisekedi plusieurs réactions se multiplient dans tous les sens. Les opposants, l’église catholique et certains membres de la société promettent de barrer la route à cette initiative, qui d’après eux vise à maintenir le régime de Tshisekedi en place.
Givenchy Mayamba (Congoactu.net)