Face à une audience variée composée notamment des chefs des confessions religieuses, des députés et sénateurs, des diplomates, représentants de la société civile et autres, le patron de l’environnement congolais, a au nom du Gouvernement de la République, salué l’initiative prise par les confessions religieuses qui vise principalement à Protéger les forêts tropicales et ceux qui en sont les gardiens, cela pour lutter contre le changement climatique.
Mécanisme instauré depuis 2017 fruit du partenariat de l’ONU Environnement et la Norvège, dans une alliance multiconfessionnelle visant à responsabiliser les dirigeants religieux et les communautés, à partager les connaissances et à encourager ainsi les investissements dans les communautés pour la préservation et la protection des forêts tropicales.
Riche pays avec plus de 155 millions d’hectares d’espace forestier, premier bassin forestier d’Afrique et deuxième au Monde, des tourbières couvrant une grande partie du territoire congolais et détentrice d’une biodiversité que l’exhaustivité ne limite pas, la République démocratique du Congo joue un rôle important dans la régulation du régime hydrique et du climat par la capture d’une quantité considérable du CO2 émis.
Par ailleurs, le Ministre a rappelé que la RDC s’est engagée depuis 2002 dans un processus de gestion durable de ses ressources forestières en luttant contre les principales causes de déforestation notamment l’agriculture itinérante sur brûlis, le bois-énergie et l’exploitation du bois d’oeuvre industrielle et artisanale.
Il faut signaler que ce lancement est intervenu le même jour que le début de la COP 25 à Madrid en Espagne, le Responsable de l’environnement congolais a exhorté les confessions religieuses à user de leur capacité de sensibilisation et à prendre des mesures concrètes, collectives pour protéger, restaurer et gérer durablement les forêts tropicales.
En outre, le Ministre a salué la mise sur pieds d’un Conseil consultatif national qui vise à conduire et implémenter les activités d’IRI-RDC dans les années à venir afin de tirer un trait définitif sur le phénomène de la déforestation tout en répondant aux besoins des populations locales.
Hugo / redaction