Les habitants du quartier Panzi, situé le long de la rivière Ruzizi, ont une nouvelle fois été confrontés à des inondations causées par un glissement de terrain survenu du côté rwandais. Les eaux enflées de la rivière ont débordé, affectant des dizaines de maisons et laissant les habitants sinistrés en situation d’urgence.
« C’est dans la nuit de lundi à ce mardi qu’il y a eu encore éboulement de terre qui a encore partagé la rivière Ruzizi, et l’eau continue à inonder les maisons dans le village de Buhozi et Panzi », a affirmé un témoin sur place.
Plusieurs habitants du quartier Panzi, dans la commune d’Ibanda, se sont réveillés les pieds dans l’eau de la rivière Ruzizi qui sépare la RDC du Rwanda.
En février dernier, les mêmes causes avaient produit les mêmes effets, au même endroit. Les chercheurs proposent la délocalisation immédiate de tous les habitants de cette zone avant que le pire n’arrive.
« C’est un phénomène bien connu parce qu’il s’agit d’un glissement de terrain qui avait été identifié depuis les années 1950, c’est l’un des glissements de terrain qui est plus actif. Donc on est sur un énorme glissement de terrain d’environ 80 hectares vers la rivière Ruzizi », explique Jean Claude Maki, environnementaliste et chercheur au Centre de recherche en sciences naturelles (CRSN) de Lwiro.
Cette situation risque d’impacter négativement sur la centrale électrique de la Société industrielle de l’électricité des Grands Lacs qui dessert la RDC, le Rwanda et le Burundi.