Selon le constat fait par le Secrétaire exécutif provincial du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDE) dans le district du Mont-Amba, Enanga Trésor, l’existence de la République Démocratique du Congo et l’émancipation du peuple Congolais dans leur pays est mis en doute par l’abandon de la population à son triste sort par l’actuel régime qu’il qualifie de dictatorial et issu de la fraude électorale du scrutin de 2018.
Pour une gestion efficace de l’organisation de l’Etat, Enanga Trésor propose 4 principaux piliers, à savoir l’armée, l’administration, la diplomatie et les services d’intelligence.
S’agissant de l’armée, il a déploré le fait que plus de 60 jours déjà une partie du territoire congolais dont Bunangana est encore sous occupation des groupes armés étrangers. « Ce qui démontre que l’instauration de l’état de siège a totalement échoué et que notre armée est totalement dépouillée de toute sa substance pour son organisation et son existence », a-t-il ajouté. Comment pouvons-nous expliquer la présence des armées rwandaises et ougandaises et burundaises sur notre sol présentement? S’est interrogé Mr Enanga Trésor
Quand on fait allusion à un état, l’aspect du territoire (sol) appel la notion des limites (bornages) avec une partie de notre territoire amputée, cette partie qui nous reste c’est toujours la Rdc ? Où une partie de la Rdc?
Raison pour laquelle, il a souligné que la RDC doit, en principe, avoir une armée formée, entrainée, équipée, soignée et bien nourrie pour protéger son territoire et ses limites depuis la table ronde de Berlin en 1885. En parlant de la nutrition des militaires au front, ce résistant s’est appuyé sur les chiffres, en déclarant qu’avec un budget de près de 2 milliards 700 millions de franc et un effectif de 156.000 militaires, cela signifie que chaque soldat a droit à 9160 fc par mois de ration et 300 fc par jour. « Comment pouvons-nous nourrir nos vaillants militaires et gagner la guerre et protéger notre territoire alors que nos voisins du rwanda sont à 9 dollars, 10 dollars en ouganda et 11 dollars en angola », a martelé le Secrétaire exécutif provincial de l’ECIDE (Mont Amba)
En évoquant le cas de la MONUSCO, il a relevé que la sécurité d’une nation ne se sous traite pas par des armées étrangères. En aucun cas la MONUSCO amènera la paix en RDC tant que l’armée congolaise sera traitée de la sorte, avant de dénoncer l’infiltration et la désorganisation de cette armée.
En ce qui concerne, l’administration considérée comme la colonne vertébrale de l’organisation d’un état, a-t-il dit, l’actuel régime a fait preuve de son incapacité.
Il s’agit des spectacles des différents détournements, notamment 15 millions de la Covid-19, 56 millions des travaux des 100 jours, 15 millions de la décote pétrolière, 400 millions de la RAM et autres détournements à la Gécamines.
A cela s’ajoute le chômage en masse des jeunes, le vieillissement du personnel de la fonction publique.
Se référant à la diplomatie, Enanga Trésor a renseigné que c’est une affaire des intelligences et des stratèges.
Plus de 30 ans depuis le début de ce conflit, après l’opération turquoise de l’invasion des FDLR, réfugiés rwandais traversant les frontières de la RDC avec arme et munition, l’actuel régime a échoué sur le plan diplomatique en enregistrant des échec après échec.
Pour preuve, a poursuivi Enanga Trésor, le Secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken clôturant sa tournée africaine au Rwanda a clairement dit que la RDC et le Rwanda doivent «cesser de soutenir des groupes armés en RDC ».
Enfin, les services d’intelligence se sont détournés de leur mission principale de découvrir les brillants congolais pour servir la nation, a insisté ce résistant de l’ECiDé.
Cependant, annonce Enanga Trésor, c’est l’arbitraire qui s’installe, occasionnant des arrestations arbitraires dont les cas de la militante de l’ECIDE Madame marie Masemi, de l’ancien Secrétaire général de l’UDPS Jean-Marc Kabund, devenu opposant et de Secrétaire national de PPRD en charge de la communication et médias, Jimmy Kitenge, actuellement à la prison centrale de Makala.
Pire encore, c’est maintenant, Mr Félix Tshilombo qui lance des menaces d’arrestation en cascade et de remplissage des prisons de toutes personnes qui aura des opinions politiques contraires à lui en violation totale des articles de la constitution qui garantit la liberté d’expression et des manifestations pacifiques en ses articles 23 et 26.
« Nous sommes de cœur avec tous les autres congolais arrêtés arbitrairement aux cachots de l’ANR. C’est une situation totalement inadmissible et que personne ne peut soutenir », a conclu ce cadre de l’ECIDE.