Le récent voyage du président de la République à Davos a fait grand bruit et pour cause, il aurait coûté plus de 2 millions de dollars au pays.La révélation de ces chiffres a suscité de nombreuses réactions, notamment face à la situation économique précaire du Congo et au coût exorbitant de ce voyage.
Selon les informations disponibles, le coût aller-retour en avion du président s’élève à 600.000$, pour un voyage dans un avion de ligne Boing 737/800 transformé en jet privé (Boeing Business Jet) BBJ. Ce montant astronomique a fait grincer des dents de nombreux citoyens, qui voient là un gaspillage de l’argent public. Mais ce n’est pas tout, car le coût de l’hébergement pour le président et son équipe reste à confirmer, mais il est estimé à au moins 500.000$.
La population se posse des questions sur la pense de plus de 400.00$ utilisé par un groupe de six fonctionnaires Congolais rien que pour leurs nuits d’hôtel.
Une somme qui choque et qui soulève des questions sur la gestion des finances publiques et l’utilisation des fonds de l’Etat. Cette situation a également suscité des réactions au niveau international, notamment en Suisse.
Andrea Glarner, membre du Conseil national suisse, a dénoncé cette dépense excessive lors d’une interview accordée à la Weltwoche.
Elle a exprimé son indignation face au fait que pendant que le peuple congolais souffre de la famine, l’élite du pays dépense sans compter à l’étranger.
Elle a également souligné que ces dépenses ont très probablement été payées par l’aide au développement versée au Congo, et a appelé à stopper cette aide jusqu’à ce que le gouvernement soit remplacé.
Cette polémique autour du coût du voyage à Davos met en lumière les inégalités criantes qui existent au Congo.
Tandis que l’élite profite des privilèges et des dépenses somptueuses à l’étranger, la majorité de la population lutte pour survivre au quotidien.
Cette situation met également en évidence la corruption qui gangrène le pays depuis des années, et qui entrave son développement et son progrès.
Face à ces révélations, le gouvernement congolais doit prendre des mesures pour répondre à la colère et aux préoccupations du peuple.
Des explications claires et transparentes doivent être fournies sur l’utilisation de ces fonds publics pour justifier de telles dépenses. Les autorités doivent également prendre des mesures pour lutter contre la corruption et garantir que l’argent du pays soit utilisé à bon escient pour améliorer les conditions de vie de la population.
En conclusion, le voyage à Davos du président de la République a fait couler beaucoup d’encre en raison de son coût exorbitant. Cette affaire met en lumière des problèmes profonds au sein du pays, notamment la situation économique précaire et la corruption endémique. Des mesures doivent être prises pour répondre aux préoccupations du peuple et garantir une gestion plus responsable des finances publiques.
Givenchy Mayamba ( Congoactu.net)