L’organisation du mini sommet sur la sous-région des grands lacs serait attaché d’imprévus qui peuvent conduire à un désagrément.
Selon les informations en notre possession, certains invités disent ne pas être disposés à répondre favorablement à l’invitation du chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi.
Le cas le plus palpable c’est celui du gouvernement burundais qui dit ne pas être prêt à participer au mini sommet des cinq chefs d’État de la sous-région des grands lacs.
Cette décision est contenue dans une note verbale du ministre burundais des affaires étrangères adressée à son homologue congolais.
Selon cette correspondance ,cette décision fait suite à l’agenda chargé la période prévu pour ce mini-sommet.
Suite à leur calendrier chargé, les plus hautes autorités burundaise ne pourront malheureusement pas participer à ce mini sommet qui est prévu pour ce mois de septembre, a noté la correspondance.
<<Dans cette note verbale, le Burundi préconise d’abord une rencontre bilatérale entre la RDC et le Burundi avant de se mettre sur la table avec d’autres pays >>, indique la note.
Notons que les jeunes des certains mouvements citoyens de la ville de Goma s’inscrivent en faux sur l’arrivée du président Félix Tshisekedi à Goma et estiments que celui-ci n’a pas intérêt à organisé un mini-sommet dans cette partie du pays avec ceux qu’ils qualifient de complice avec l’insécurité dans la province du Nord-Kivu.
Ces mouvements réunis dans la plateforme”union pour l’unité du Congo” demandent au chef de l’État de réaliser ses promesse faites à la nation en vue d’imposer un climat de paix.
Signalons que devront prendre part à ces assisses, cinq chefs d’État à savoir: Joao Lourenco de l’Angola, Paul Kagame du Rwanda, celui du Burundi ainsi que Youweri Museveni de l’Ouganda.
Daniel Muhindo