Le 5 avril 2025, une audience d’ouverture a eu lieu devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe. Sept policiers appartenant à l’équipe d’escorte de la Première ministre Judith Suminwa sont actuellement poursuivis pour l’homicide présumé d’un de leurs collègues, le brigadier Fiston Kabeya. Parmi les prévenus figurent deux commissaires supérieurs adjoints et cinq autres policiers, tous affectés à la sécurité de la Cheffe du gouvernement. L’affaire a été jugée en procédure de flagrance, sous l’accusation d’homicide préterintentionnel et violation de consigne.
Cet événement tragique a suscité une vive émotion au sein de l’opinion publique congolaise, en particulier chez les membres de la police nationale. Les circonstances entourant la mort du brigadier Kabeya restent floues et tendues.
C’est pourquoi cette affaire est suivie de près par la population. Le greffier de la Cour militaire, le lieutenant-colonel Munongo, a précisé que cette cause opposait l’auditeur supérieur, le ministère public et la partie civile aux sept prévenus. La gravité des faits reprochés et les responsabilités des agents devront être déterminées lors du procès.
En tant que représentants de l’État et chargés de la sécurité de la Première ministre, il est crucial que ces policiers soient jugés avec impartialité et rigueur. Leur professionnalisme et leur dévouement doivent être examinés, mais aussi leur implication dans le décès du brigadier Kabeya.
Cette affaire met également en lumière la nécessité de renforcer la formation et la sensibilisation des forces de l’ordre à l’utilisation de la force et à la protection des droits humains. Les responsables politiques et les autorités doivent prendre des mesures pour garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir. En attendant le verdict de la Cour militaire, il est important que chacun respecte le processus judiciaire en cours et laisse la justice faire son travail. La mort du brigadier Kabeya Senda Fiston est une tragédie, mais elle doit être traitée avec sérieux et objectivité afin que justice soit rendue pour sa famille et pour la population congolaise.
Le procès des sept policiers devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe soulève des questions importantes sur la responsabilité et l’éthique des forces de l’ordre en République démocratique du Congo. Espérons que cette affaire pourra également servir de prise de conscience et de moteur pour améliorer la sécurité et les droits humains dans le pays.
Gm