Un procès judiciaire équitable est exigé pour une éventuelle levée des mesures restrictives de l’Union Européenne contre les proches de l’ancien Président congolais Joseph Kabila.
Ces personnalités sous sanctions de l’UE étaient jusque-là 14, il y a 2 qui ont été soustraits sur cette fameuse, parce qu’ils ne représentent plus aucun dans danger contre la transition démocratique actuellement en RDC, a laissé entendre l’ambassadeur de l’UE en RDC, Jean-Marc Chantegnet, au cours d’une interview accordée à Radio-Okapi, une radio onusienne émettant à partir de Kinshasa. Ces deux personnalités sont Lambert Mende, ancien ministre des Médias et Communication, porte-parole du Gouvernement, actuellement député national, et Roger Kibelisa, à l’époque chargé de l’Interieur et Sécurité de l’ANR.
Un procès qui ne semble guère préoccupé le nouveau régime en RDC, qui selon le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ne compte pas fouiner dans le passé. Il avait cependant mis un bémol que certains dossiers des droits de l’homme, si jamais les dossiers sont présentés, il permettrait qu’un procès puisse être engagé.
Tel est le cas pour ces 12 personnalités politiques et militaires présentées comme proches de Joseph Kabila, qui ne cessent de réclamer que la justice soit faite sur ces dossiers afin qu’elles soient définitivement fixée, elles qui ont toujours dénoncé ces sanctions de l’UE.
Ces proches de Joseph Kabila doivent exiger, eux-mêmes, ce procès judiciaire, seule voie pour recouvrer leurs droits de voyager et rentrer en possession de leurs avoirs gelés en Europe et aux États-Unis d’Amérique.
Parmi les proches de Joseph Kabila encore sur la liste des mesures restrictives de l’Union Européenne, il faut citer du côté politique ; les deux anciens ministres de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary et Evariste Boshab, les Gouverneurs du Haut-Katanga et du Kasaï-Central, Jean-Claude Kazembe et Alex Kande, ainsi que les personnalités militaires et un ancien responsable de l’ANR (Agence nationale de renseignement). Il s’agit des généraux Delphin Kahimbi du Renseignement militaire, John Numbi ancien patron de la police nationale et actuellement inspecteur militaire principal, Célestin Kanyama ancien numéro un du Commissariat provincial de la police ville de Kinshasa, Gabriel Amisi dit Tango-Fort commandant de la Première zone de défense de l’armée et chef d’État-major des FARDC, Ilunga Kampete commandant de la Garde présidentielle dit “Bana Mura” et autres, ainsi de Kalev Mutond, aujourd’hui cadre du PPRD, parti politique de Joseph Kabila.
Lukat / CONGOACTU