Une année s’est passée depuis que le territoire de Yumbi, dans la province du Mayi-Ndombe, avait connu ses pires moments.
Les 16, 17 et 18 décembre 2018, plus de 500 personnes ont été massacrées dans des affrontements entre les deux ethnies Batende et Banunu, de cette province du Mayi-Ndombe.
Aussi, des milliers des habitants de Yumbi avaient-ils fui leur contrée pour se réfugier dans des villages du pays voisin, le Congo Brazzaville.
Ainsi, une année après le procès sur cette affaire de massacres n’est toujours ouvert. Aussi, la responsabilité du Gouverneur de l’époque de la province du Mayi-Ndombe, Gentiny Ngobila Mbaka, n’est-elle toujours pas établie. Lui qui devait protéger les populations sur la province qu’il dirigeait, avant de devenir le Gouverneur de la ville province de Kinshasa.
Du côté du Gouvernement congolais, on soutient que les enquêtes sur cette affaire continuent au niveau de la justice militaire, mais gardées encore secrètes.
Les autorités congolaises attendent continuent, elles également, l’issue de ces enquêtes une année après.
Une chose est vraie, ce qu’on tend cependant à écarter la piste des massacres commandités par certains responsables politiques du régime passé en RDC.
On privilégie ainsi la poste des affrontements, de conflit entre deux ethnies du Mayi-Ndombe, qui malheureusement avaient conduit à de nombreuses morts.
On donne l’exemple des affrontements ou conflit qui s’était posé, à une époque, entre les Lulua et les Luba au Kasaï, qui pour certaines autorités congolaises sont des faits imprévisibles.
Les autorités congolaises ne pensent pas à une manipulation politique, même si elles n’occultent l’aspect négligence de la part des responsables de l’époque de la province du Mayi-Ndombe.