Depuis le mois de décembre 2020, le président de la République, a décrété couvre-feu sur toute l’étendue du territoire. Le but ; limiter la propagation de la maladie à Coronavirus, dont la deuxième vague s’annonce d’une grande dangerosité. Ce couvre-feu censé débuter à 21h00 juste partout au pays, est malheureusement mal vécu, dans la partie sud, dans la ville de Lubumbashi.
Notre rédaction a reçu plusieurs plaintes de la population du coin, qui dit être constamment tracassée par les militaires déjà à 20h30. Au quartier Gambela, dans la commune de Lubumbashi, une Lushoise qui se débrouille en vendant des des légumes, épices, poissons, farine et autres produits vivriers, déclare en avoir assez. Elle ne comprend pas le fait que, ceux qui sont appelés forces de l’ordre soient à la base du désordre.
“Qu’est-ce qu’ils nous veulent au juste ? La mort ou la vie ?” S’intérroge-t-elle. “Les militaires nous tournent autour avant même 21h00. Pendant qu’on se bat ici pour trouver quoi ramener à la maison et respecter, ils surgissent à n’importe quel moment pour nous demander de l’argent”, se plaint cette femme auprès de notre rédaction.
Depuis le début du couvre-feu le 16 décembre 2020, les plaintes sur dérives et attitudes contraignantes des forces de l’ordre, se multiplient à Lubumbashi. Les jeunes gens disent être victimes de harcèlement chaque fois qu’ils peuvent croiser un militaire la nuit. Généralement, ils entrent sur le terrain après 20h00, malheur à celui qu’ils vont croiser sur leur chemin.
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