L’effectif de Vita club cette saison peine à répéter des bons résultats depuis le début de la 29e édition du championnat national de la RDC. De La Défense à l’attaque, le jeu collectif tarde à venir. Mais les individualités priment. Elie Mpanzu est l’exemple incontournable de l’improviste match après match.
Avec huit buts cette saison, le numéro 10 des « Bana Mbongo » ne cesse de délivrer son club. Grâce à sa technique, son jeu droit au but, il délivre même des caviars à ses coéquipiers. Son impact sur le terrain a permis à Vita de glaner des points. Face aux matchs décisifs, il est l’homme à tout faire en attaque. Il décante guère des situations et n’arrête à chaque fois de donner sourire à ses supporteurs dans des moments difficiles.
Pendant que Vita Club est en pleine reconstruction, ses prestations démontrent qu’il peut donner tout au plus si ce dernier est mieux servis. Comme on dit, le collectif est la meilleure fondation d’une équipe.
Lui et son équipe se sont qualifiés en Playoffs in extrémiste, car les moscovites sont sortis deuxième au classement de la phase classique. Au passage, ils avaient tremblé. Défaite face à Maniema Union en aller et en retour, face à DCMP en aller, les Aigles, même Étoile du Kivu et Dauphin noir, six défaites enregistrées. Sept, toute compétition confondue, éliminés dès le début de la scène continentale.
De la phase classique, jusqu’aux Playoffs, les verts et noirs sortent mine de rien la tête de l’eau, mais lui se démarque. Sur la pelouse du stade des martyrs ce dimanche 14 avril, son équipe est dos au mur face à Mazembe au Classico, il réussit à amener avec lui toute La défense des corbeaux pour offrir une passe décisive à son coéquipier Kika aux arrêts de jeu, pour réduire le score. Son style change les scénarios du match, mais le temps fait défaut. Vita s’incline donc 2-1.
Si Vita club était sous une suspension, objet aussi de la contre-performance, mais il existe des talents comme Élie Mpanzu qui fait gagner le club. Il est accepté par son staff technique, et même le public magnifique qu’il admire, quoi qu’il en soit, derrière son catalyseur.
EMK