Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a instruit le gouvernement de décaisser trimestriellement les fonds nécessaires pour permettre le fonctionnement régulier de tous les centres de production d’eau potable afin de garantir une alimentation en eau continue. l’approvisionnement, mais aussi pour augmenter la production.
Le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe, a indiqué, dans son rapport de la cinquante-troisième réunion du Conseil des ministres du Gouvernement de la République, que le chef de l’État, Félix Tshisekedi a présidé vendredi dernier, en tête-à-tête à la cité de l’Union Africaine à Kinshasa. Selon Patrick Muyaya, le chef de l’Etat a donné cette instruction, après avoir été informé des difficultés rencontrées par la Régie de distribution d’eau (REGIDESO) pour s’approvisionner en intrants pour le traitement de l’eau. . Cette situation constatée sur l’ensemble de ses sites à travers le pays, a-t-il dit, impacte l’approvisionnement en eau potable des grandes villes, notamment à Kinshasa et Matadi.
Le gouvernement sommé de payer les propositions de consommation d’eau des établissements
Le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, à la même occasion, demandé au gouvernement de régler les factures de consommation d’eau des établissements et services soutenus. « L’Etat (au niveau central et provincial), étant l’un des clients majeurs de la REGIDESO, doit absolument régler, à temps, les factures de consommation d’eau des Etablissements et services soutenus », a souligné le porte-parole du gouvernement. Les dirigeants de cette entreprise publique restent très préoccupés par « la très courte période de couverture des intrants qui serait inférieure à 6 (six) jours pour assurer le traitement de l’eau » en raison de la trésorerie. A cette fin, il est donc impératif, ont-ils souligné,
L’accès à l’eau potable reste un grave problème dans plusieurs villes et villages de la RDC. Dans certains quartiers, des installations de la REGIDESO existent mais pas une goutte n’est tombée des robinets depuis des années. Le manque de cette denrée vitale oblige certains à acheter de l’eau ou à recourir à l’eau des puits et du fleuve Congo, avec le risque de développer des maladies hydriques.
Pour faciliter l’accès à l’eau potable dans les quartiers périurbains de la ville de Kinshasa, par exemple, l’Agence française de développement a lancé, en collaboration avec le gouvernement congolais, le Projet de promotion des méthodes innovantes d’accès à l’eau potable. La REGIDESO, qui existe depuis 83 ans, gère l’approvisionnement en eau des populations avec l’appui des bailleurs de fonds.