Le 2 décembre 2019, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo a reçu un exposé du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo au sujet du rapport à mi-parcours du Groupe conformément au paragraphe 4 de la résolution 2478 (2019).
Au cours de la réunion, le Coordonnateur du Groupe a fait état de violents combats entre la Nduma Défense du Congo-Rénové (NDC-R) et une coalition de groupes armés étrangers et congolais au Nord-Kivu. Il a souligné que le NDC-R continuait de recruter et d’élargir et de bénéficier du transfert d’armes et de munitions des éléments des FARDC, tandis que son chef, sanctionné individuellement Guidon Shimiray Mwissa, restait en liberté et que le gouvernement congolais avait émis un mandat d’arrêt contre lui. Le Coordonnateur a également indiqué que le Groupe n’était pas en mesure de confirmer un lien direct entre l’EIIL et les Forces démocratiques alliées (ADF), mais que ces dernières continuaient de menacer sérieusement la paix et la stabilité dans les territoires de Beni et d’Irumu et continuaient d’attaquer des civils et des positions des FARDC. .
En outre, le Coordonnateur a mis en évidence des cas de violations du droit international humanitaire et / ou des droits de l’homme dans le territoire de Djugu, dans la province de l’Ituri, y compris plusieurs cas de violences sexuelles commises par des milices lendu ainsi que certains éléments des FARDC.
Il s’est également déclaré préoccupé par la poursuite de l’exploitation illégale des ressources naturelles dans certains territoires de l’est de la République démocratique du Congo, qui a contribué à la prolongation du conflit.
Le Coordonnateur s’est également déclaré préoccupé par les violations potentielles de l’embargo sur les armes par les États Membres qui ont fourni des armes au Gouvernement de la République démocratique du Congo sans en informer le Comité, ainsi que par le transfert d’armes et de munitions de certaines des forces de sécurité congolaises à groupes armés.
À l’issue de la réunion d’information, les membres du Comité ont procédé à un échange de vues sur les conclusions et recommandations contenues dans le rapport à mi-parcours.