Au terme de l’article 148 de la constitution congolaise a dit Jeanine Mabunda, il est fixé un certain nombre de conditions pour dissoudre l’Assemblée nationale notamment la persistance des crises entre le gouvernement et la chambre basse, ce qui n’est pas le cas présentement. Et l’article 165 explique ce qui arrive à tout celui qui viole intentionnellement la constitution en occupant les hautes fonctions.
Ces prévisions ont été données ce mardi aux questions de la presse alors qu’elle était reçue par l’honorable présidente en cette période de vœux de nouvel an. L’occasion était également propice pour dire un mot sur l’État de la coalition Fcc-cach.
A l’instar d’un mariage a renchéri Jeanine Mabunda, la coalition au pouvoir a ses hauts et bas mais oeuvre de façon à respecter le choix du peuple congolais qui a voulu distribuer les cartes ainsi, donnant à l’un la majorité présidentielle et à l’autre la majorité parlementaire. Et face à la presse, la speaker de l’Assemblée nationale a émis le vœux de voir ce quatrième pouvoir jouer pleinement son rôle dans l’accompagnement de la chambre basse.
Pas un Congo fort sans une presse forte a-t-elle martelé devant les patrons de presse et journalistes toutes tendances confondues.
L’occasion faisant le larron, le président de l’unpc, kasonga tshilunde a plaidé pour l’examen de deux projets de loi dont l’une sur l’exercice de la liberté de presse en RDC et l’autre sur l’accès à l’information. Notons que le rapporteur de l’Assemblée nationale, l’honorable Célestin Musao avait à l’ouverture de cette rencontre circonscrit le souci de la chambre basse à travailler étroitement avec la presse tant nationale qu’internationale dans ce nouveau contexte d’alternance pacifique.