La rencontre entre le chef de l’État en place et son prédécesseur la veille à Nséle, loin du centre ville au sujet la survie de la coalition FCC-CACH a été largement critiquée par les acteurs politiques congolais de touts bords.
C’est le cas de Patrick Makanga, communicateur de l’AFDC-A du sénateur Modeste Bahati Lukwebo, qui voit derrière ce geste posé par Félix Tshisekedi, une certaine dépendance à l’égard de Joseph Kabila.
Il indique que l’attachement indéfectible de l’actuel chef de l’état à la coalition ne lui permettra jamais de conserver ou d’augmenter sa cote de popularité ni de faire décoller le pays.
” D’ailleurs l’UDPS est au bord de l’éclatement à cause de la même coalition qui ne lui permet pas de mettre en place une politique à la taille de ce grand parti politique ayant longtemps milité dans l’opposition pour l’amélioration des conditions sociales du peuple ” : a souligné Patrick Makanga.
Pour celui-ci, le Front Commun pour le Congo s’est illustré dans cette alliance par les règlements des comptes, la violation des lois en orchestrant le dédoublement de certaines formations politiques en l’occurrence de l’AFDC-A de Bahati et tant d’autres anti-valeurs.
Patrick Makanga regrette que la question sur la réforme de la CENI et la loi électorale soit évoquée aux discussions de Nséle entre les deux personnalités, il estime que Joseph Kabila n’a pas qualité de placer un mot sur la commission électorale nationale indépendante.
Lionel kioni | CONGOACTU