Un Congolais accusé d’avoir tenté de voler un avion Sh600 millions à une compagnie saura le 26 mars si le tribunal le libérera sous caution.
Yannick Kamate Mushipay a été inculpé en janvier de trois chefs d’accusation de tentative de vol, de contrefaçon et de fraude.
Dans l’acte d’accusation, Mushipay est accusé d’avoir, le 22 octobre 2017, à l’aéroport international Jomo Kenyatta avec d’autres personnes non présentes devant le tribunal, tenté de voler un avion d’une valeur de 600 millions de shillings appartenant à Aviation Link International Limited.
Il a été inculpé d’un autre chef d’accusation selon lequel, le 27 octobre 2016, dans un endroit inconnu du pays, dans l’intention de frauder, il a contrefait un acte de vente d’aéronef censé avoir été signé et émis par Ibrahim Mohamed Ghouli d’Aviation Link International.
Mushipay a fait face à une autre accusation d’avoir obtenu l’immatriculation d’un avion en prétendant à tort qu’il avait acquis l’avion auprès de Aviation Link International le 9 mai 2019.
L’accusation, dans un affidavit daté du 21 janvier, a demandé au tribunal de refuser la caution de Mushipay en déclarant qu’il représentait un risque de fuite depuis son arrestation alors qu’il quittait le pays le 9 janvier 2020.
Le DPP a ajouté que l’accusé fuyait le pays sachant qu’il faisait l’objet d’une enquête après avoir enregistré une déclaration le 22 octobre de l’année dernière pour l’infraction à laquelle il est actuellement confronté.
“L’accusé est un étranger à double nationalité originaire de la RDC Congo et des États-Unis et n’a pas de domicile fixe au Kenya, s’il obtient une caution, il peut prendre la fuite”, a indiqué l’accusation dans l’affidavit.
Ils ont également accusé Mushipay d’avoir probablement interagi avec des témoins, car il avait menacé le plaignant par SMS.
L’accusé, par l’intermédiaire de son avocat Steven Nzaku, s’est cependant opposé à la demande du DPP et a demandé au tribunal de le libérer sous caution.
Nzaku a déclaré que Mushipay n’est pas un risque de fuite et a une fiancée dans le pays qui est prête à se porter caution pour lui.
«Votre honneur, l’accusation allègue simplement que l’accusé est susceptible d’interférer avec les témoins, il n’y a aucune preuve desdites menaces envers le plaignant», lisent les affidavits.
Il a ajouté qu’il n’y a pas de raisons impérieuses pour justifier le refus de la mise en liberté sous caution à Mushipay et s’il est accordé une mise en liberté sous caution, il respectera les conditions que le tribunal jugera bon d’imposer.
L’affaire sera entendue le 26 mars.