Le ministère public a requis 3 ans de prison ferme contre l’ancien cadre du parti de Moïse Katumbi, Jacky Ndala arrêté pour avoir dit d’être victime des actes sexuels. Cette sanction est tombée ce jeudi 28 novembre à Kinshasa.
Accusé par l’État congolais de « propagation des faux bruits » pour avoir révélé en septembre 2024 avoir été victime d’un « viol » lors de sa détention dans un local de l’Agence nationale des renseignements en 2021 , le président national du MRPC -Mouvement de Réveil et Prise de Conscience Jacky Ndala risque de voir ses nuits être prolongé aux intenses judiciaires.
Son avocat se dit être inquiet du verdict rendu en défaveur de son client dans un des droits.
« Nous sommes inquiets de l’état des droits de l’homme dans notre pays. Une victime de viol a donc été arrêtée et va être envoyée à la prison de Makala tout simplement parce qu’il a eu le courage de dénoncer un abus », regrette Me, Biselo Ndosimau Eric.
Le ministère demande 1.000 dollars pour la partie République, pour dommages-intérêts, mais également 1 million de francs congolais pour frais de dommage à la Justice.
Givenchy Mayamba ( Congoactu.net)