Après l’assassinat mercredi d’un creuseur artisanal dans la concession de l’entreprise minière chinoise Kambove Mining, le territoire de Kambove, province du Haut-Katanga (sud-est de la République démocratique du Congo), est actuellement en phase d’accalmie grâce à l’implication du gouvernement provincial.
Il y a eu quatre décès, deux blessés et 22 arrestations. « Le ministre provincial de l’Intérieur, Jean-Jacques Kashiba Ntambo, a demandé à la population de rester calme et discrète ».
Effectivement, l’assassinat de l’infortuné avait provoqué la colère des artisans de la construction, qui ont exprimé leur mécontentement quant à l’absence d’une zone d’exploitation artisanale (ZEA) dans la région. Par conséquent, ils ont envahi les rues de Kambove, construit des barricades et incendié des pneus, perturbant ainsi les activités économiques et scolaires. Dans leur fureur, ils ont également vandalisé plusieurs bâtiments publics tels que le siège de la police territoriale, des bureaux administratifs et privés, ainsi que des véhicules tels qu’un corbillard.
Lucien Lumano Makadi, ministre provincial des Mines, a annoncé que le processus de création d’une zone d’exploitation artisanale à Kambove est en cours et a pour objectif de mettre un terme à ces conflits.
Selon les informations, le territoire de Kambove est le centre d’une exploitation minière intensive où les artisans creuseurs, qui ne possèdent pas de ZEA, s’introduisent souvent dans des concessions industrielles pour extraire des minerais, ce qui entraîne des tensions avec les entreprises et les autorités.
Redaction