Suite à l’événement tragique survenu le 30 août dernier ayant occasionnée la disparition des 43 civils tirés à bout portant par la garde Républicaine, la société civile du Nord-Kivu avait déclenché une ville morte sur toute l’étendue de leur province, ce mercredi 13 septembre 2023.
À l’issue d’une réunion du comité provincial de sécurité tenue par le gouverneur intérim du Nord-Kivu ce lundi 11 septembre 2023, les présidents et représentants des communautés du Nord-Kivu ont décidé d’annuler la journée ville morte prévue ce mercredi 13 septembre après analyse de la situation qui prévaut dans cette territoire.
Au sortir de ette réunion le secrétaire du Barza intercommunautaire a invité la population à la vigilance.
» Après analyse de la situation sécuritaire qui prévaut dans la province Nord-Kivu en général et dans la ville Goma en particulier, il ressort qu’il ne plus le moment d’appeler la population à l’observance des villes mortes.en ce sens que ces dernières se transforment en de dérapage conduisant à des pertes en vies humaines et des bie matériels des populations déjà meurtrie », souligne Stéphanie Lupao dans un rapport final rendu au sortir de la réunion.
» en effet, nous appelons la population de Goma au calme , à la vigilance, à ne pas céder à la manipulation des tireurs des fiseles pour que l’ennemi n’en profite pas », déclare Stéphanie Lupao.
Quant aux événements survenus le 30 août dernier, le Président des communautés du Nord-Kivu ont appelé la population à laisser la place à la justice pour dénicher les auteurs de cette tuerie en masse.
Il souligne par ailleurs que les gouvernements devraient prendre en charge les obsèques des victimes.
En ce qui ce concerne, le départ de la monusco, les présidents des communautés du Nord-Kivu ont souligné que le gouvernement avait déjà entamé le processus du retrait des casques bleus.
Givenchy Mayamba ( Congoactu.net)
