Les Congolais ne sont pas encore au bout de leur surprise quant aux differends qui secouent la coalition FCC-CACH.
L’opinion nationale assiste actuellement à un ieme malaise au sein de cette coalition censée gérer la République Démocratique du Congo ensemble.
Pour cause, les propos de Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, face à la diaspora congolaise de Londres en ce qui concerne la dissolution de parlement en cas de crise, n’a pas enchanté ses partenaires. Félix Tshisekedi a certainement fait allusion à l’article 148 de la Constitution qui stipule que : “en cas de crise persistante entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale, le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. “
Malgré cette disposition de la loi, le FCC, par la bouche de son membre et présidente de l’Assemblée nationale, Mme Jeanine Mabunda, a brandi l’article 165 de la loi-mère. Cet article précise que : “sans préjudice des autres dispositions de la présente Constitution, il y a haute trahison lorsque le Président de la République a violé intentionnellement la Constitution…”.
Selon les observateurs avertis, les deux partenaires en présence se sont livrés à la guerre des articles comme pour dire qu’aucun ne survivra au moment de la tempête.
En plus, cette polémique autour des articles de la Constitution est également interprété des diverses manières par certains juristes. Même au sein de la population congolaise, ce sujet s’est invité dans plusieurs salons.
Pendant que la population entend voir sa situation sociale s’améliorer, la coalition se donne des coups pour leurs intérêts partisans.
A l’allure où vont les choses, l’avenir nous réserve, certainement, de surprises.
TS / CONGOACTU