Le Président du Conseil des sages de l’église du réveil au Congo ( ERC), Bishop Jacques Martin Yoka partie prenante aux assises de la deuxième phase des états généraux de la justice congolaise apporte sa pierre d’édifice pour guérir la justice congolaise qualifiée de malade dans la révision de la loi n°004.
C’est ce mercredi 6 novembre 2024 au centre financier de Kinshasa que le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi en sa qualité de magistrat suprême a ouvert ces assises placées sous le thème » Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? Quelle thérapie pour la guerrir ? que près de 3500 acteurs du secteur de la judiciaire, de la magistrature, des experts, nationaux et internationaux, des activistes des droits de l’homme et des universitaires, de la société civile de tout bord de la RDC vont durant huit jours diagnostiquer l’état de santé de la justice congolaise et proposer une thérapie pour la guerrir complètement.
Le Président du Conseil des sages de l’église du réveil au Congo (ERC), Bishop Jacques Martin Yoka croit à un changement total de la justice congolaise tel que souhaité par le Magistrat suprême Félix Antoine Tshisekedi dans son discours d’ouverture.
» Les engagements prises par le chef de l’État me confirme que les choses peuvent changer », a-t-il déclaré.
Le Bishop Jacques Martin Yoka insiste sur la matérialisation des textes légaux par les acteurs de la justice.
» Ce qui manque aux juges c’est de mettre en application les mesures qui sont prises. Je suis convaincu que Dieu peut être de notre côté »a-t-il enchéri.
L’homme de Dieu note une absence totale de base dans la justice congolaise pouvant aider la justice congolaise d’aller de l’avant.
» Nous n’avons pas des bases qui peuvent permettre à ce que la justice avance. Dans n’importe quel pays la justice a toujours une base sur les écritures saintes ou sur la tradition de peuples mais ici aucune base , les gens qui sont sans morale , conscience parce qu’ils n’ont aucune conviction »
Membre de la commission multi sectoriel, Bishop Jacques Martin Yoka promets d’apporter sa pierre à la révision de la loi 004 portant dispositions générales applicables aux associations sans but lucratif et aux établissements publics qui est libertiste et contraint les uns.Quant à lui la loi n°004 ne parle pas en terme claire de l’église.
» Les terme qui sont utilisés sont des termes qui sont inadaptés, inappropriés. On parle de l’ASBL confessionnel qui est utilisé dans la loi 004 , quatre fois et l’association confessionnelle utilisée plus au moins 18 fois .toutes ces choses ne dissent rien sur l’église » , a-t-il ajouté.
Durant huit jours les différents parties prenantes vont sérieusement posé un diagnostic de la justice congolaise et proposer par la suite un remède face aux maux qui rongent la justice congolaise.
Givenchy Mayamba ( Congoactu.net )