A presque deux semaines de la clôture de la session parlementaire de septembre, la commission africaine pour la supervision de élections regrette que les questions électorales ne soient pas une priorité pour l’assemblée nationale.
Dans une déclaration publiée ce mardi, cette structure de la société civile s’étonne que les députés nationaux se font distraire par les discours politiciens oubliant par ailleurs que ce sont les mêmes acteurs politiques qui crieront demain pour exiger la tenue des élections dans le délai constitutionnel
La CASE craint cependant que le bureau de l’Assemblée nationale soit indexée comme auteur du glissement électoral.
” La mise en place des nouveaux membres de la CENI, devrait permettre à ce bureau de voir comment il faut relancer le processus électoral de 2023 car il nous reste que 1126 jours pour organiser ces scrutins”, note ce communiqué.
La chambre basse du parlement est invitée à se rattraper très rapidement pour éviter un ébranlement dans l’avenir qui peut dépasser celui d’aujourd’hui au cas où il n’y aura pas élections en 2023.
Pour la case, l’organisation d’une bonne élection dépend de la meilleure préparation, du respect de chronogramme d’activité, ainsi que du calendrier électoral et non de l’exigence des politiciens.
La Commission Africaine pour la Supervision des Elections rappelle par ailleurs à l’assemblée nationale que toutes les crises politiques se reposent sur l’agencement des élections du fait qu’aucune crise politique n’est au dessus de la constitution, note ce document.
Lionel Kioni