Lors du dialogue politique à Kinshasa entre la République Démocratique du Congo et l’Union Européenne (UE) tenu dans le cadre de l’article 8 de l’accord de Cotonou du 5 au 6 octobre de l’année en cours, les représentants du gouvernement congolais avaient plaidé sur la levée des sanctions ou mesures restrictives individuelles prises par l’Union européenne à l’encontre de certaines personnalités congolaises.
Après ce plaidoyer, l’Union Européenne apprend-on des sources gouvernementales s’est montrée favorable à la demande des représentants du gouvernement congolais.
Pour la petite histoire, en décembre 2016, l’Union Européenne avait pris des sanctions contre quelques dirigeants congolais.
Cette institution avait durcit le ton, encore un peu plus contre la RDC. Le 27 mai 2017.
L’UE avait décidé de prendre des sanctions contre huit responsables de l’appareil sécuritaire et un ex-chef rebelle pour “graves violations des droits de l’Homme”. Ils sont accusés de violations des droits humains en RDC.
Les sanctions consistent en un gel des avoirs en Europe et une interdiction de se déplacer dans l’espace Schengen.
Après ces sanctions, 15 proches de l’ancien président congolais Joseph Kabila, sous le coup de sanctions de l’Union européenne, demandaient à être entendus le plus rapidement possible devant le Conseil de l’UE.
En décembre 2019, l’UE avait enfin décidé de lever ses sanctions contre l’ancien porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, et l’ex-chef de la sécurité intérieure et de l’Agence nationale des renseignements, Roger Kibelisa.
GNM / CONGOACTU.NET