La République démocratique du Congo fait face à une situation sécuritaire fragile depuis plusieurs années, due notamment aux conflits armés dans l’Est du pays. C’est dans ce contexte que le président Félix Tshisekedi a décidé de saisir une opportunité de dialogue en répondant à une invitation du médiateur angolais Joao Lourenço. Une délégation congolaise se rendra donc à Luanda, la capitale de l’Angola, ce mardi 17 mars pour discuter avec les rebelles du M23-AFC.
Bien que la composition et les missions de cette délégation ne soient pas encore connues officiellement, Mambu Sita Sumbu, conseiller du président Tshisekedi, a remis un message de la RDC au médiateur angolais. Le contenu de ce message n’a pas été divulgué, mais certains doutes persistent à Kinshasa quant à la possible acceptation des propositions de brassage et de mixage proposées par l’Angola.
L’équipe d’avance de la RDC n’a pas pu se rendre à Luanda dimanche dernier pour des discussions prévues ce mardi. Ces discussions, initiées par le président angolais, ont pour but de trouver une solution durable à la crise sécuritaire de l’Est de la RD Congo. Cependant, certains témoignages indiquent que le dialogue pourrait être compromis en raison de divergences entre les autorités congolaises et les rebelles du M23.
Malgré ces doutes, l’opposition non armée soutient l’initiative du président Tshisekedi et salue cette tentative de trouver une solution pacifique à la crise sécuritaire dans l’Est du pays. Le dialogue est la meilleure voie pour y mettre un terme à cette crise qui a longtemps durée.
L’Angola a annoncé la semaine dernière que des pourparlers de paix directs entre la RD Congo et les rebelles du M23 débuteraient à Luanda le 18 mars. Cette invitation à la table des négociations est perçue par certains comme une opportunité pour le président Tshisekedi de changer de position, lui qui avait longtemps exclu tout dialogue avec le M23.
Certains observateurs soulignent également que le soutien régional au Congo a diminué, poussant ainsi le président congolais à saisir cette opportunité de dialogue.
En somme, cette invitation du médiateur angolais est une lueur d’espoir pour une résolution pacifique de la crise sécuritaire dans l’Est de la RD Congo. Bien que des doutes persistent quant à la venue de la délégation congolaise, l’initiative est saluée par l’opposition non armée et perçue comme une opportunité pour le président Tshisekedi de trouver une solution durable à cette crise qui dure depuis trop longtemps.
Gm
La communauté internationale espère également que ces pourparlers déboucheront sur des avancées significatives pour la paix dans la région.