Le Secrétaire Général de l’UDPS Augustin Kabuya ne laisse plus rien dans son passage au sujet du changement de la constitution. En réplique aux déclarations du Cardinal Fridolin Ambongo lors d’un culte des jeunes, où il a fait savoir à la jeunesse que l’idée de changer la foi fondamentale n’est qu’une distraction et celà ne pourrai en aucun jour changer leur situation.
Augustin Kabuya Tshilumba secrétaire général de l’UDPS souligne que le Cardinal Fridolin Ambongo n’est pas un bon exemple pour la jeunesse.
» Fridolin Ambongo gère plusieurs écoles catholiques. Lui-même sait ce qu’il demandait aux parents d’élèves quand ils payaient les frais scolaires de leurs enfants. Est-ce qu’il pensait à cette jeunesse ? C’est quelqu’un qui n’est pas mieux placé pour parler de la jeunesse de notre pays ! Vous pouvez me citer un seul cardinal que vous avez vu sillonner à travers les médias internationaux au lieu de prêcher la parole de Dieu il ne parle que de la politique ? Lui-même sait ce qu’il fait et pour qui il roule. Nous avons commencer l’opposition sans Ambongo, le peuple n’est pas dupe et le peuple sait pour qui il roule », réagit Augustin Kabuya aux propos du cardinal Fridolin Ambongo.
L’un des presiduims de l’Union sacrée souligne qu’il y a plusieurs anomalies qui bloquent l’exécution de certaines tâches dans la constitution.
« Nous devons revisiter cette constitution, nous devons même la changer puisqu’il y a beaucoup d’anomalies qui ne facilitent pas la tâche au bon fonctionnement des institution ». ( Augustin Kabuya)
Quant à lui l changement de la constitution n’est pas synonyme d’un troisième mandat de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
» Je fréquente le président de la République, il ne nous a jamais dit qu’il va briguer un troisième mandat ! C’est un procès d’intention que les opposants sont en train de prêter à Félix Tshisekedi. Nulle part dans les interventions du président Félix Tshisekedi il a fait allusion à la modification de l’article 220. Si la population décide ( d’accorder un troisième mandat au Chef de l’État ) qui suis-je pour m’opposer à la volonté populaire ? », s’interroge le Secrétaire général de l’UDPS/Tshisekedi.
Cette question du changement de la constitution continue à succiter des débats à chaque jour qui passe depuis l’annonce publique du président actuel. Seul les peuples congolais qui font conclure dans tous le cas par référendum avant de faire passer le projet dans les deux chambres du parlement.
Givenchy Mayamba ( Congoactu.net)