Martin Fayulu Madidi, coordonnateur de la coalition LAMUKA a affirmé que Corneille Nangaa ne pouvait plus engager la Commission Electorale Nationale Indépendante ( CENI) car selon lui, il est sous sanctions américaines.
C’était au cours de la séance de vulgarisation du projet de loi de LAMUKA, portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) au Collège Boboto dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
“Monsieur Nangaa ne pouvait plus parler au nom de la CENI. Est ce normal que Monsieur Nangaa commence à donner de leçon aux gens? lui qui est sous sanctions…non, il doit partir”, a t-il déclaré.
Corneille Nangaa, président sortant de la Commission Electoralele Nationale indépendante ( CENI), son vice-président démissionnaire Norbert Basengezi et le Conseiller de la même institution, Marcellin Mukolo Basengezi, sont visés par des sanctions américaines.
Selon le Trésor américain, les trois personnalités sont accusées d’avoir “sapé le processus électoral ou les institutions démocratiques en RDC”.
Le cycle électoral de 2018 en République démocratique du Congo n’a pas seulement été chaotique, entaché de graves irrégularités et aux résultats douteux, il a également été très opaque dans sa gestion financière. L’ONG anti-corruption The Sentry s’était plongée dans les différents business du président de la Commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa. Dans un rapport sur la corruption autour des élections de 2018, The Sentry avait expliqué que le patron de la centrale électorale s’était lancé dans le business des mines, via des sociétés écrans, après le scrutin contesté de décembre.
Gilbert N.