La vérité doit être dite dans l’affaire de détournement de 250 millions USD à la Gécamines (Générale des carrières des mines) de la part de la justice congolaise, précisément du parquet général Près la Cour de cassation, si elle ouverte réellement une information judiciaire à l’encontre des responsables de cette entreprise de l’État, l’une la plus importante du pays dans le secteur minier. Des confusion et contrevérités sont entretenues dans cette affaire du côté de la justice, même si côté des responsables de la Gécamines.
Le PCA (Président du conseil d’administration), Albert Yuma, ainsi que le DG et le SG de la Gécamines sont pointés du doigt dans cette affaire depuis quelques temps pour complicité de détournement de cette bagatelle de 250 millions USD, que l’entreprise minière publique Congolaise doit rembourser à l’entreprise privée Ventora Development, créée en octobre 2018 pour remplacer Fleurette Mumi Holding, de l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, à la suite de la sanction de cette dernière entreprise par les États-Unis d’Amérique.
Une démentie, par ailleurs floue, a été faite par la Direction générale de la Gécamines dans cette affaire, mais sans convaincre l’opinion congolaise.
Raison pour laquelle toute la vérité sur cette affaire 250 millions USD que Yuma et sa bande veulent faire payer à cette entreprise publique Congolaise, doit être apportée.
Avec une part de 1000 USD, on se demande par quel moyen Ventora Devellopment, qui a remplacée Fleurette Mumi Holding, aurait accordé, en octobre 2017, ce près à la Gécamines.
Un prêt de 128 millions d’euros, que la Gécamines est, pour le moment, sommée de payer à Ventora. Une somme dont ne connaît pas sa destination jusqu’aujourd’hui.
Mais Gécamines, selon toujours des sources, est condamnée depuis le 11 novembre 2019 par le tribunal de commerce de Lubumbashi de payer à Ventora cet argent. Et pourtant la Gécamines n’a jamais signé de contrat avec Ventora.
Ainsi, on accuse les dirigeants de la Gécamines de s’abstenir volontairement de s’attaquer à ce jugement par une procédure de défense pour ne pas faire appliquer ce fameux jugement de tribunal de commerce de Lubumbashi, qui selon une fois de plus des sources, est “arrangé et unique”.
C’est ainsi que les voies s’élèvent pour parler d’une affaire de blanchiment des capitaux, qui impliquerait les responsables de la Gécamines.
Il faut même rappeler que la Gécamines cède pour l’heure une partie de ses concessions à la société Glencore, dans laquelle Dan Gertler était associé jusqu’avant la sanction qui lui a été infligée par les USA.
Soulignons par ailleurs que le DG et SG de la Gécamines, ont été, selon toujours les sources, débarqués d’un avion alors qu’ils voulaient se rendre à l’étranger. Cela en application des mesures conservatoires prises par le parquet général Près la Cour de cassation.