L’ancien Ministre congolais de Thomas Luhaka a récemment fait parler de lui en adressant une lettre ouverte à la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba.
Dans cette lettre, il exprime ses inquiétudes concernant un recul diplomatique de la RDC, notamment en ce qui concerne l’Accord signé en décembre dernier entre la RDC et le Rwanda.
En effet, cet Accord a suscité de nombreuses critiques de la part de la communauté internationale et de la société civile congolaise.
Il conditionne le retrait des troupes rwandaises de la RDC à la neutralisation des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) par les FARDC (Forces armées de la RDC).
Cette démarche va à l’encontre de la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui exigeait un retrait immédiat et inconditionnel des troupes rwandaises du sol congolais.
Dans sa lettre, Thomas Luhaka dénonce également le fait que cet Accord légitime la thèse rwandaise selon laquelle la RDC soutiendrait les FDLR. Il pointe également du doigt le manque d’engagement des États-Unis, pourtant parrains de cet Accord.
Pour le député, « cet Accord rend complexe le retrait des troupes rwandaises et banalise les acquis diplomatiques obtenus à l’ONU ». Il met ainsi en lumière les risques que cela pourrait engendrer pour la stabilité et la paix dans la région des Grands Lacs.
C’est pourquoi, Thomas Luhaka interpelle la ministre Thérèse Kayikwamba afin qu’elle clarifie ces préoccupations et rassure la population sur le processus de paix à l’Est du pays.
Cette lettre ouverte témoigne de l’importance de la diplomatie et de la nécessité d’un dialogue constructif entre les différents acteurs pour parvenir à une résolution pacifique des conflits dans cette région.
Le ton de la lettre de Thomas Luhaka est à la fois ferme et respectueux, exprimant ses inquiétudes de manière claire et précise.
En tant que représentant du peuple congolais, il a pour devoir de défendre les intérêts de son pays et de ses concitoyens, en particulier lorsqu’il s’agit d’enjeux aussi importants que la paix et la sécurité.
La réponse de la ministre des Affaires étrangères sera donc très attendue par le député, ainsi que par l’ensemble de la population congolaise.
GM