La République démocratique du Congo a déclaré mardi qu’au moins 15 personnes, dont un soldat de la paix et deux policiers des Nations Unies, ont été tuées et 50 autres blessées lors de manifestations visant la mission de maintien de la paix de l’ONU depuis lundi dans la province du Nord-Kivu, dans le nord-est du pays.
Lors d’un point de presse conjoint mardi soir, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, aux côtés de Khassim Diagne, le chef par intérim de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation dans le pays (MONUSCO), a déclaré que les autorités avaient arrêté plusieurs manifestants. Une enquête est en cours.
Le porte-parole a appelé au calme et s’est engagé à prendre toutes les mesures possibles pour assurer la sécurité du personnel de la MONUSCO et de ses biens.
« Rien ne justifie la violence contre les casques bleus », a-t-il dit, ajoutant que les responsables seront traduits en justice.
Diagne a appelé à des efforts pour désamorcer les tensions. « Rien ne peut être résolu dans les tensions. Nous devons engager une nouvelle phase pour trouver la solution », a-t-il ajouté.