Dans le cadre de pacifier la partie Est de la RDC, les deux Présidents celui de la RDC Félix Antoine Tshisekedi et son homologue de l’Ouganda Yoweri Kaguta Museveni avait décidé dans le cadre de la coopération bilatérale, de réaliser des projets d’intérêts communs afin de faciliter l’intégration régionale. Mais, l’attaque des localités de Runyonyi et Tchanzu au Nord-Kivu par le mouvement rebelle du M23, dans la nuit de dimanche 27 à lundi 28 mars 2022, est considéré par certains observateurs, comme une manière pour le Rwanda de vouloir empêcher la réahilisation de ces projets.
« Le contrôle des localités Runyonyi, Tchanzu et du pont Kinyarihura par le M23 retardera l’asphaltage du tronçon Bunagana-Goma, dont les matériaux devraient y être entreposés aujourd’hui par la société de construction DOTT Services. Cette belligérance est un problème de perception du projet bilatéral (Ouganda-RDC) à convertir en une opportunité d’intégration régionale (Ouganda-RDC-Rwanda-Burundi) », affrirme le professeur Martin Ziakwau.
Ces affrontements entre l’armée régulière et le groupe rebelle du M23 ont permis à certains habitants du coin à fuir leurs villages pour se réfugier en Ouganda. Or, cette province est sous un état de siège décrété par le chef de l’État congolais. Cependant, cette attaque du M23 est diversement commenté au pays.
Cette attaque a été confirmée par les FARDC qui sont appuyés par les Forces de Défense ougandaise sont parvenu a capturé deux (2) militaires de l’armée Rwandaise. Selon le porte-parole des Fardc, il s’agit de l’adjudant Habyarimana Jean-Pierre et le soldat de rang Uwajeneza Muhindi John, qui sont passés aux aveux après interrogatoire.
Pour rappel, le 3 décembre 2021, le ministre des Infrastructures, travaux publics et reconstruction (ITPR), Alexis Gisaro, a lancé conjointement avec son homologue ougandais, Katumba Wamala, le projet d’asphaltage de la route Beni-Kasindi, à partir de la ville de Beni, au Nord-Kivu.