L’intronisation officielle de la République démocratique du Congo dans la Communauté de l’Afrique de l’Est est un moment décisif pour les propriétaires d’entreprises et les investisseurs régionaux, car elle marque le déploiement officiel d’une plate-forme qui stimulera la croissance des entreprises, la coopération et des opportunités d’investissement illimitées.
En tant que marché régional en expansion rapide avec la RDC, la Communauté de l’Afrique de l’Est se vante désormais d’une diversité accrue qui complétera sans aucun doute le commerce avec les partenaires et parties prenantes externes pour la prospérité économique et commerciale.
Avec les opportunités offertes par la RDC, le commerce intra-régional augmentera régulièrement à mesure que les entreprises se développeront et mettront en place des chaînes d’approvisionnement dans la région.
Au cours des dernières années, les hommes d’affaires qui cherchent à déployer leurs ailes dans le vaste pays ont connu des revers en raison des politiques économiques en place pour les non-membres de l’EAC.
Cela change considérablement avec l’intronisation de la RDC dans le bloc EAC et renforce en effet notre voix dans l’accord de la zone de libre-échange continentale africaine, comme l’a clairement déclaré le président kenyan Uhuru Kenyatta lors de la cérémonie d’adhésion du 8 avril.
Les relations commerciales entre le Kenya et la RDC ont également atteint un nouveau niveau, les entreprises locales montrant désormais une volonté accrue d’explorer le marché de la RDC. Au moment de la rédaction de ce document, plus de 26 commerçants et entreprises avaient pris des engagements d’investissement ainsi que des demandes spéciales au gouvernement de la RDC pour un soutien dans la réalisation d’études de faisabilité.
Les entreprises opèrent dans des domaines allant de la fabrication, de l’exploitation minière, de l’hôtellerie, de l’immobilier et de la santé ; qui sont tous très prometteurs sur le marché de plus de 90 millions d’habitants.
La pandémie de Covid en cours a rendu difficile pour les entreprises de sortir de leur coquille et de se développer de manière durable. Les effets et les perturbations des économies de marché mondiales se sont propagés à la région, limitant la croissance des entreprises. L’effet boule de neige de cela a installé des plafonds sur les taux de croissance économique et du produit intérieur brut pour les États membres de la CAE.
Les projections antérieures montraient une croissance potentiellement négative pour la plupart des membres et, alors que les réajustements ultérieurs ont suscité un espoir général, la reprise économique durable et la croissance des États membres sont toujours hantées par les fantômes d’un avenir que nous connaissons si peu et d’un passé que nous ne pouvions pas ‘ t entièrement contrôler.
La croissance de l’EAC pour un avenir durable nécessitera une agressivité accrue de la part des propriétaires d’entreprises pour exploiter les opportunités disponibles dans la région.
La promesse d’un commerce intrarégional entre les États membres fournira une base aux membres de la CAE pour concurrencer les économies avancées dans des secteurs tels que l’agriculture, le commerce, le tourisme/l’hôtellerie et la fabrication.
Les estimations de la Banque mondiale placent le taux de croissance des pays d’Afrique de l’Est à 3,3 %. C’est peu, même selon nos normes.
La promesse pour toute la région est là et a été rendue encore plus apparente avec l’arrivée de ce pays riche en minéraux doté d’une horde d’opportunités. Les entreprises ont désormais une occasion en or d’ouvrir leurs ailes et de se lancer dans une mission de conquête régionale.