Les services de sécurité congolais ont lancé une nouvelle opération de perquisition ce jeudi, cette fois-ci au Parc de Kingakati, également connu sous le nom de Parc de la Vallée de la Nsele. Cette annonce a été faite par Adam Shemisi, conseiller en communication de Marie Olive Lembe Kabila, épouse de l’ancien président Joseph Kabila.
Cette perquisition fait suite à une première opération menée hier, dans une autre concession appartenant à la famille Kabila, située dans le quartier industriel de Limete, à Kinshasa.
Selon Adam Shemisi via actualité.cd, une équipe conjointe de l’ex-DEMIAP et de l’ANR, accompagnée d’un avocat représentant la famille, a présenté un ordre de mission pour la recherche de matériel et effets militaires de l’État qui auraient été volés ou dissimulés.
Les entrepôts, conteneurs, locaux et véhicules de la concession ont ainsi été fouillés en présence de locataires qui occupent la majorité des lieux.
Cependant, aucune découverte compromettante n’a été faite et tous les véhicules présents portent des plaques civiles. Le gérant a également été contraint de présenter les titres de propriété de la concession et les documents des véhicules. Selon Adam Shemisi, une nouvelle opération est prévue pour ce jeudi 17 avril.
Face à ces perquisitions, la famille Kabila a réagi en dénonçant un acharnement et une violation des droits d’ancien chef de l’État, aujourd’hui sénateur à vie. Il est important de rappeler que la République démocratique du Congo est un État de droit, et que toute action menée par les services de l’État doit respecter les procédures prévues par la loi. C’est pourquoi la famille Kabila demande le respect de ces procédures dans ces opérations de perquisition.
En effet, en tant qu’ancien président, Joseph Kabila bénéficie de certains privilèges et protocoles, notamment en matière de sécurité. Il est donc essentiel que les services de sécurité agissent dans le respect des lois et des droits fondamentaux, afin d’éviter tout abus de pouvoir. En somme, ces perquisitions menées dans les propriétés de la famille Kabila soulèvent des interrogations quant à leur légalité et leur justification.
Il est nécessaire que toutes les procédures légales soient suivies pour garantir le respect des droits de chacun. Affaire à suivre.
GM