Kinshasa, Avec une déclaration sans précédent, la République démocratique du Congo entame une nouvelle ère judiciaire, où l’ancien président Joseph Kabila est désormais officiellement accusé de haute trahison. La décision a été divulguée dans un communiqué officiel identifié sous le numéro N°098, et elle provient du Cabinet du Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux.
Le texte, paraphé à Kinshasa, enjoint le Procureur Général près la Cour de cassation et l’Auditeur Général des Forces Armées de la RDC (FARDC) à engager des procédures judiciaires contre l’ancien président, soupçonné d’avoir agi en concert avec les forces ennemies du pays. Envisageable : son implication présumée dans l’offensive orchestrée par le Rwanda via les rebelles du M23, désormais renommés AFC. qualifiés dans le texte de “mouvement terroriste”.
Communiqué officiel, émane du Cabinet du Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Joseph Kabila, ancien président de la République, est désormais officiellement poursuivi pour des faits de haute trahison.
D’après les responsables, Joseph Kabila aurait joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre d’actions militaires dirigées contre la RDC, mettant en péril la sécurité du pays, transgressant la Constitution et manquant à son engagement de sauvegarder l’intégrité territoriale. Le gouvernement qualifie cela de « trahison flagrante », qui pourrait modifier de manière significative le panorama politique congolais.
Suite à cette déclaration, le tribunal a aussi prescrit la confiscation de tous les actifs – mobiliers et immobiliers – qui appartiennent à l’ancien président. Plusieurs de ses collaborateurs proches, soupçonnés d’être impliqués dans ce présumé réseau d’influence, ont été soumis à des mesures restrictives.
Ce progrès se produit dans un climat chaotique, tandis que la situation sécuritaire demeure très délicate dans l’Est du pays. Les actes de violence imputés au M23, soutenu présumément par le Rwanda, ont engendré une grave crise humanitaire qui exacerbe les tensions à l’échelle régionale et mondiale.
L’initiation de ce procès à l’encontre d’un ancien président représente un précédent dans l’histoire politique du Congo depuis son indépendance. Pour un grand nombre de personnes, elle pourrait représenter une étape décisive dans la recherche de justice et de transparence, longtemps exigée par la société civile et les éléments actifs de la Nation.
Toutefois, cette démarche soulève également des questions. Est-elle basée sur des preuves incontestables, ou s’agit-il d’un calcul politique ? D’autres révélations concernant l’implication d’acteurs politiques influents dans les crises de la RDC suivront-elles ?
Alors que la nation reste en suspens, cette affaire est susceptible de modifier profondément les rapports de force ainsi que les bases du système judiciaire en RDC. Les jours à venir semblent cruciaux dans ce dossier aux implications profondes.
MM