Actuellement, la demoiselle se trouve dans un lieu indéterminé, malheureusement, avec une somme d’argent estimée à 1200 dollars américains qu’elle a subtilisée habilement aux proches du manteau de son partenaire occasionnel. Celui-ci est notamment un jeune entrepreneur dans le domaine agricole, notamment le Café-cacao, originaire d’Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni au Nord-Kivu.
« Suite à nos instants d’amour, j’étais occupé à faire quelques mouvements de danse avec elle sur le plancher de cette discothèque, et soudainement, elle s’est tournée vers les urinoirs en raison des besoins physiologiques de son corps. » Environ une demi-heure après son passage sans retour des toilettes, j’ai pris la décision de me rendre à l’endroit du rendez-vous que nous avions convenu avec le conducteur qui assure habituellement le transport de mes biens. C’est alors que j’ai réalisé que mon argent avait disparu et je pense sincèrement que c’est cette charmante dame nocturne qui est à l’origine de ce désastre.
comme en République Démocratique du Congo, la prostitution n’est ni établie, ni proscrite, ce qui complique considérablement la tâche des services censés protéger la population et ses biens. En effet, les différents aspects de l’identité féminine demeurent encore très obscurs à ce jour. Et cette déviation ne peut être séparée de son contexte.
« Selon moi, se relaxer un peu dans une discothèque (Nightclub) après une journée de travail épuisante n’est pas du tout un péché. Cependant, y aller avec les résultats financiers est véritablement une grave erreur qui pourrait être évitée. » « Comme c’est un lieu de rencontre, tu ne peux pas savoir qui viendra te déranger ou pas », explique quant à elle Mave Gilde, employée dans un bar à Lubiriha.
Ce tarif exorbitant n’est pas surprenant dans le domaine des loisirs sans contrôle à la frontière entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda. Le mécanisme d’importation de travailleuses du sexe chaque fin de semaine (c’est-à-dire, l’arrivée régulière de nouvelles femmes en provenance de l’Ouganda et d’autres pays d’Afrique de l’Est) représente non seulement un danger en matière de vol et de propagation d’infections sexuellement transmissibles, mais aussi une menace potentielle pour l’intégrité territoriale nationale, car ce phénomène de déambulation sexuelle pourrait faciliter l’entrée clandestine de femmes et filles exploitées par des forces malveillantes.
MM