Dans un message adressé au peuple congolais le 19 septembre 2022, le politicien Martin Fayulu, depuis les Etats-Unis d’Amérique où il séjourne, a alerté sur la situation qui prévaut à Kwamouth.
« Selon plusieurs témoignages, la situation d’insécurité à Kwamouth que j’ai dénoncée dans mes messages du 24 août et du 5 septembre derniers évolue dangereusement vers une catastrophe, en gagnant les contrées environnantes », a-t-il indiqué dans son message qu’il a partagé par Twitter.
Le Président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDE) a demandé à ce que cette affaire vite qualifiée des conflits ethniques soit prise au sérieux étant donné qu’elle se propage rapidement, en dehors de Kwamouth, causant des crimes atroces.
» Il y a effectivement quelque chose d’anormal dans cette situation. Et, beaucoup d’incides semblent nous orienter vers une opération structurée commanditée de déstabilisation de notre pays. Car, certains villageois confirment la présence de personnes étrangères à cette région. Il y a donc une main noire derrière ces actes ignobles », a révélé Martin Fayulu.
Alors que la mort et la désolation ne sont pas encore enrayées dans la partie Est de la République, le président Fayulu voit cette insécurité dans la partie ouest comme l’ouverture d’un autre front » pour prendre le pays en tenaille afin de l’embraser totalement et ainsi l’exposer davantage à la balkanisation ».
Après avoir demandé à tout congolais de contrer un tel projet macabre, il pense que les FARDC et la police nationale doivent se déployer en masse dans Kwamouth et ses environs dans l’objectif de mener des opérations de ratissage pour déloger ces tueurs.
Il a également appelé à la mobilisation des jeunes pour monter des brigades de surveillance citoyenne afin de dénoncer toute personne ou activité suspecte.
« Toute la lumière doit être faite sur la destination des bouviers venus d’ailleurs qui avaient élu domicile dans les provinces Maï-Ndombe, Kwango et Kwilu, il y a de cela quelques années », a recommandé Martin Fayulu.