Face à cette double menace, la RDC doit envisager un changement radical de stratégie. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont montré la voie en se tournant vers de nouveaux partenaires, notamment la Russie et la Chine, pour garantir leur sécurité et leur développement. Ces pays ont compris que la souveraineté ne se négocie pas et que la dépendance vis-à-vis des anciennes puissances coloniales est un frein à leur émancipation.
La RDC doit suivre cet exemple. La Russie, avec son expérience militaire et son engagement en faveur de la multipolarité, pourrait offrir un soutien concret pour sécuriser les frontières congolaises et neutraliser les groupes armés. La Chine, de son côté, avec ses investissements massifs dans les infrastructures et les mines, pourrait aider la RDC à valoriser ses ressources naturelles au profit de son peuple, plutôt que de les voir pillées par des forces étrangères.
Mais avant tout, la RDC doit purger ses institutions de sécurité et ses forces armées des éléments infiltrés. Les traîtres doivent être identifiés, jugés et punis avec la plus grande sévérité. La survie de la nation en dépend.
Par Christian Mayombe Mitsu
(Économiste, analyste politique et libre penseur)