Les collectifs des avocats du garde du corps et chauffeur de l’honorable Chérubin Okende sollicitent au près du Procureur Général près la Cour de cassation d’enter en contact avec leurs clients en vertu de l’article 19 alinéa 4 de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, telle que modifiée à ce jour.
Cet article stipule que : « Toute personne a le droit de se défendre elle-même ou de se faire assister de son choix et ce, à tous les niveaux de la procédure pénale, y compris l’enquête policière et l’instruction pré juridictionnelle ».
Dans une correspondance parvenue à votre rédaction signée le vendredi du 28 juillet 2023, les avocats des suspects du meurtre de Chérubin Okende rappeler d’abord au procureur général de la République la dénonciation de la violation flagrante des droits de la défense dans l’affaire Chérubin Okende Senga, Ministre public contre les suspects Nico Kabunda Ntambi et le chauffeur Papy Ngaka qu’ils avaient énumérées dans leur missive du 20 juillet dernier.
Maîtres Timothée Mukeng et Jules Bongombe en charge de la défense du commissaire Nico Kabunda Ntambi et Papy Ngaka disent qu’aucun d’entre eux n’a été autorisé de s’entretenir avec leurs clients depuis le jeudi 13juillet dernier. Toutes leurs demandes faites ont été systématiquement rejetées par la commission mise en place de l’instruction préparatoire au commissariat provincial de la police nationale de Kinshasa.
Face à cette situation, ils souhaitent s’entretenir avec leurs clients. D’après certaines sources, les détenus seraient en train de subir des tortures chaque jour afin de leur pousser à collaborer avec la justice congolaise.
Il sied de rappeler que la justice avait mis la main sur le garde du corps et le chauffeur de l’ancien ministre des transports Chérubin Okende après son assassinat par mesure d’enquête afin de déceler les circonstances de l’assassinat de l’homme politique Congolais.
Givenchy Mayamba